Le mariage de Baptiste et Joanna à Saint-Laurent-Nouan, Loir-et-Cher
Champêtre Été Vert 5 professionnels
B&J
21 Sept, 2019Le reportage de notre mariage
Ça fait deux ans que nous sommes fiancés, nous avons tout préparé (certaines choses au dernier moment !) et aujourd'hui ça y est, c'est le 21 septembre. Dans la nuit de vendredi à samedi je ne dors quasiment pas. J'ai sommeil, mais impossible de lâcher prise. Je dors chez mes parents, accompagnée de deux de mes amies. Mon futur mari, lui, dors chez nous.
Lorsque le réveil sonne le samedi matin, je ne réalise pas qu'aujourd'hui c'est le jour J. Ce que je vois surtout, c'est que le soleil est là et qu'il n'y a pas l'ombre d'un nuage. C'était ma plus grande crainte : que tout soit ruiné par la pluie.
À 8h30, mes amies et moi avons rendez-vous chez la coiffeuse. Pendant la préparation je ne réalise toujours pas, en tout cas pas vraiment. Je vois mes amies se faire pomponner, nous rigolons bien et prenons tout plein de photos, mais c'est encore abstrait.
Au moment du repas, le déclic commence à se faire doucement et je ne finis pas mon sandwich, en fait je mange plus pour faire plaisir à ma mère qui s'inquiète que je n’aie rien dans le ventre que par réelle faim.
En savoir plus »Sur la route pour aller au maquillage, cette route que je connais et que j'ai fait des dizaines et dizaines de fois, là je suis frappée par une vague de stress, je commence à avoir chaud et cette fichue route me paraît interminable. Mince alors, mais c'est aujourd'hui que je me marie !
Heureusement que mes amies sont présentes, elles détendent l'atmosphère et parviennent à évacuer mon stress, au moins en partie. Et puis curieusement, lorsque vient le moment de passer la robe, « ma » robe, mon stress disparait totalement. Cette robe je l'adore, je me sens tellement belle dedans et surtout là ça fait réellement tilt : je suis une mariée et aujourd'hui c'est « mon » jour.
Nous sommes en avance et l'attente avant de partir pour la mairie est longue. Baptiste doit m’envoyer un message lorsque lui est arrivé car nous ne voulons pas arriver en même temps et surtout pas que j'arrive avant. Je reste seule avec mon père, les autres sont déjà partis et papa fait les cent pas, me répète que "il n’a pas envoyé de message, c'est bizarre, on devrait quand même y aller". Je réussis à le calmer car étrangement, moi, je me sens calme. Enfin, le téléphone sonne et c'est parti.
Lorsque nous arrivons à la mairie, tout le monde est là. Et soudain je suis euphorique. Légèrement impressionnée de voir tous ces regards braqués sur moi et d'entendre ces applaudissements lorsque je sors de la voiture. Je le cherche du regard, je vois ma tante et mes cousin(e)s qui habitent loin et que je vois rarement, mes amies réparties aux quatre coins de la France, des visages inconnus aussi, mais pas le plus important de tous.
Je cherche Baptiste parce que c'est son regard dont j'ai besoin maintenant. Et enfin il est là, le sourire jusqu'aux oreilles et les yeux pleins d'amour. J'avais peur qu'il cache ses émotions comme il fait souvent, qu’il détourne les yeux ou fasse de l'humour plutôt que d'affronter l'instant, lui qui est si pudique, mais non. Il est là, il me regarde et je vois dans ses yeux combien il m'aime et je ne me suis jamais sentie aussi heureuse et épanouie qu'à cet instant précis.
La mairie et l'église passent à une vitesse fulgurante. Nous retiendrons l'erreur de l'élu qui nous marie, qui nous appelle Agnès et Laurent. Petit moment de flottement dans la salle des mariages, avant que l'élu, gêné s'excuse et explique que la feuille n'a pas été changée. Ça nous fait rire, ça fait rire nos invités et ça a le mérite d'avoir fait des photos très sympas !
Je retiens nos "oui" forts et certains, les applaudissements de l'assistance. À l'église, les larmes de mon père me touchent, mes petites demoiselles d'honneur sont parfaites et le moment des alliances et celui dont je me souviens le mieux.
Lorsque nous sortons sous les bulles et les exclamations de nos familles et ami(e)s, je réalise que je suis désormais la femme de Baptiste. La sensation de bonheur qui m'envahie en cet instant précis est assez incroyable.
Nous arrivons ensuite à la salle de la Cerisaie, à Tavers et j'ai la surprise de voir mon cousin et sa famille déjà présents : ils devaient arriver beaucoup plus tard dans la soirée car lui était censé travailler. C'est donc une première bonne surprise ! Nous ouvrons le vin d'honneur et passons un peu de temps avec nos invités. Mes témoins en profitent pour me bombarder de laque car certaines mèches de cheveux ont décidé de retourner à l'état sauvage.
Puis vient le moment des photos de groupe qui se transforme en bonne grosse séance de rigolade ! Notre photographe est réellement exceptionnelle.
Au moment de rentrer dans la salle, nous passons sous la haie d'honneur de nos invités. Les enfants sont avec nous et si l'ambiance à cet instant est une indication de la soirée à suivre, alors elle va être fantastique !
Dans la salle nous avons choisi d'installer une photobox. Les photos sortent en instantané et la qualité est excellente. Mes amies étant parfaites, elles ont ramené des éléments de déguisements pour rendre les photos encore plus fun. Nos invités s'éclatent, des centaines de photos sont faites, malgré quelques bugs de la machine et nous ne regrettons pas ce petit investissement.
Le reste de la soirée passe à une vitesse folle, les jeux sont fluides et l'ambiance est là. Le repas fait un carton et s’il y a des couacs, nous ne nous en rendons à peine compte.
Après le gâteau, nous faisons notre ouverture de bal : nous avons choisi de le faire à travers le jeu de Cendrillon et très vite la piste de danse se remplie. Mon seul regret finalement sera le manque de slows. J'ai dû demander plusieurs fois des slows qui tarderont à arriver. Je réussi à danser avec mon père, mais je ne ferais qu'un slow avec mon mari et ne parviendrai pas à partager une danse avec mon meilleur ami alors que je lui avais promis.
Nous sommes les derniers à partir et lorsque ma tête touche l'oreiller vers 6h du matin, après avoir découvert les surprises laissées chez nous par nos amies, je ne réalise pas encore tout à fait que ça y est, nous sommes le 22 septembre. C'était hier que Baptiste et moi nous marions.
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