Le mariage de Aurélien et Aurélie à Saint-Laurent-les-Églises, Haute-Vienne

Pendant ce temps, les autres prestataires arrivèrent : le groupe de musique qui nous joua du jazz pendant le cocktail, l’officiant pour nous marier, et le DJ venu de Nantes spécialement pour l’occasion. Le temps passa à une vitesse monstre à ce moment-là… Aurélien mit son costume, pour s’empresser d’accueillir les invités qui ne tardèrent pas. De mon côté, ma maquilleuse/coiffeuse s’occupa de moi, m’obligeant à ne plus gérer le reste de l’organisation. Je me battu ensuite avec ma témoin pour enfiler ma robe. J’appela ma mère, qui je le savais était arrivée, une vingtaine de fois, pour lui demander de l’aide : aucune réponse ! Décidément, difficile de garder son calme. Surtout que de ma fenêtre, je voyais le monde qui arrivait...

Mon cousin vint frapper à la porte : il était temps. Ils étaient tous installés, à m’attendre. Les témoins me précédèrent, et j’avançai enfin vers l’arche fleurie où m’attendait, tout beau dans son costume bordeaux, mon futur mari. Le temps s’arrêta enfin ! La cérémonie se passa, dans la bonne humeur et quelques rires de l’audience, ce qui nous rassura tous les deux : ouf, ils ne s’ennuyaient pas et semblaient contents d’être là ! Nous avions écrit nos vœux ensembles donc pas de surprise de côté-là, mais nos témoins nous amusèrent avec les leur.

Et puis tout s’est enchaîné à nouveau, il a fallu partir sous les applaudissements, accueillir les nounous qui étaient arrivées entre temps, puis s’éclipser discrètement pour aller prendre des photos dans le magnifique jardin du château. Je crois que ce fut ce moment le plus merveilleux pour nous ! De s’isoler tout d’un coup de cette foule que nous avions mis pourtant tant d’énergie à inviter ! Quand nous réapparûmes, nous fûmes instantanément submergés par tous. Durant le cocktail, je n’ai pu faire 3m, et ma témoin fut chargée de m’apporter à boire. Les petits fours ? Sûrement très bons ! L’orchestre ? Depuis l’extérieur je l’entendais à peine.

S’ensuivit le dîner, l’épreuve ultime de ce mariage. La bonne humeur fut extrême, tant et si bien que les déceptions quant à l’absence de viande pour certains ont été discrètes. Nous avions trois animations, entre chaque plats : un sketch, un jeu, et une vidéoprojection. J’avais transformé le jeu Elle et Lui, en faisant répondre les tables directement, ce qui les mettaient en compétition et les rendaient actives : cela a été un franc succès. En récompense, une invitation dans l’année à dîner chez les mariés !

Pour finir, vint le moment de lancer le bal. Aucune préparation, nous ne savions définitivement pas danser, et savions que le moment allait être compliqué pour nous. Nous avions choisi un slow : Shakira – Je l’aime à mourir, ce qui a permis de minimiser le ridicule. Quand d’autres couples nous ont rejoint sur la scène, ce fut la libération ! La soirée était lancée, et a duré jusqu’au bout de la nuit. Un autre de nos meilleurs moments fut vers 5h du matin, quand enfin couchés mais le plein d’excitation, nous redescendîmes dans le salon de ce magnifique château, tout d’un coup très calme, pour lire ensemble les petits mots dans notre livre d’or.

Le lendemain, nous avions prévu un brunch. Il a fallu dormir quelques heures seulement pour tout mettre en place, et attendre encore une fois nos convives qui ne pouvaient dormir sur place par manque de chambres. Là aussi, brunch végan, que chacun a pris le temps de découvrir. Et puis les impératifs d’horaires nous ont remis un peu de stress : ranger toutes la vaisselle, nettoyer le château avant le rendu des clés… Bref, un week-end semblable à un parcours du combattant.

Nous en gardons aujourd’hui un très bon souvenir, mais c’est un moment qui passe si vite, pour tant d’organisation. Il faut profiter de chaque instant, car il disparaît en une fraction de seconde, et ne pas se stresser comme les deux angoissés de la vie que nous avons été ! Rien n’est jamais parfait !