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02 Sept, 2017Le reportage de notre mariage
Bonjour à vous qui allez dire oui !
Après plus de trois semaines, je me décide à venir vous conter le jour J, sans aucun regret. Je vous parlerai seulement de la préparation, de la mairie et du temple, on laisse le coté le traiteur, qui est en plusieurs volumes et tomes, source de souffrance.
Restons dans la magie de ce jour.
La veille, nous programmons nos réveils pour être certains de ne pas dormir trop tard, vers 8 heures. Mais c’était sans compter sur la nièce, qui la veille est venue nous saluer et qui s’est amusée à nous programmer les réveils et portables tous les quarts d’heure, à partir de 6h00. Nous avons pris notre petit déjeuner habituel, au lit, apporté comme tous les jours par chéri.
La coiffeuse, une amie, Isabelle M, arrive à 9h. Elle coiffe mes filles : pendant qu’une se fait coiffer, je maquille l’autre, et vice versa. Arrive le tour de Monsieur, qui n’avait rien trouvé de mieux que de ne plus se couper les cheveux durant 3 mois. Et là c'est le fou-rire, elle lui coupe tout ! Et toc ! Il pensait faire un coup des années '20, avec le peu de cheveux qu’il avait.
En savoir plus »Monsieur part à la maison de sa mère, pour s’occuper de bébé, lui donner à manger et recevoir les invités, qui étaient bien pressés de nous voir. Moi, tranquille, je me fais chouchouter : la coiffure et le maquillage durent, on rit et on oublie le temps qui passe. Une de mes filles vient me dire, qu'il fallait que j'enfile rapidement ma robe ! On regarde l’heure, et là, on rit encore : il n’est que 12h. Mais au même moment, tous les proches qui devaient arriver vers 13h étaient déjà là, du coup cela a mis un coup de pression aux autres, mais pas à moi.
Mes demoiselles d’honneur et mes témoins arrivent. Enfin, je demande tout de même un sandwich, que je ne mangerai pas, au final. On part à la maison de ma belle-mère. On se sépare, avec chéri, qui lui va mettre son costume au studio et moi ma robe dans sa chambre d’ado. Le fou-rire.
Le photographe a adoré la pièce, pleine de fleurs et de statues de Bouddha. Nous voilà partis pour un shooting photo qui dépasse tout : le temps, les poses, les rires, les délires, les blagues, nous n’étions pas encore en retard.
Mes demoiselles d’honneur m’aident. En fait, elles n'ont pas vraiment besoin de m’aider à mettre la robe, car elle est facile à enfiler, mais pour le style et les photos on fait comme si : on rentre le ventre, on sort la poitrine et on ne respire plus. Que de rires ! On nous entend glousser, papoter, éclater de rire dans tous les sens. Enfin, on met le chapeau en place, et à ce moment-là, je réalise vraiment, quand je découvre ma fille de 17 mois, vêtue de sa robe, avec son voile : on y est vraiment.
On sort toutes les deux de la chambre. Les grandes sont dehors, à sauter dans tous les sens autour de la voiture que l’on a commandée pour l’occasion. On franchit le pas de la porte, je tourne ma tête et j’aperçois mon chéri, le dos tourné, chapeau haut-de-forme gris, costume blanc brillant, une canne à la main, et mes yeux se remplissent de larmes. Je m’avance le dos courbé, non pas de honte, ni de gêne, mais tout simplement remplie de cette émotion, qui fait que ma posture très sûre de moi me laisse et disparait.
Il se retourne et je vois dans ses yeux, dans son regard, une joie et lui aussi a les larmes aux yeux. Il me prend dans ses bras et là un amour inédit nous envahit tous les deux. Juste cet instant, ce moment, rien que cette seconde-là, j’ai senti la confiance me gagner, l’amour éternel et réel m’envahir et enfin, sûre de moi, je lui souris et il répond à mon sourire.
On se retourne et on voit quelques invités s'essuyer les yeux, comme si une poussière venait de s’y déposer. Les bonjours, les bisous, les accolades, et là nous sommes en retard. On saute dans la voiture pour se rendre à la mairie, et je suis très heureuse de constater que tout le monde, mais vraiment tout le monde a joué le jeu des années 20. Nous sommes très heureux, c'est très beau.
Le maire annonce l’ouverture de la cérémonie. Tout le monde rentre, puis mon chéri accompagné de ses parents. Ensuite, mes demoiselles d’honneur et mes grandes filles, qui avaient pour l’occasion chacune un tableau fait en urgence pour faire rire tout le monde, puis ma tante me tend le bras et nous voilà rentrés dans la salle des mariages. Je suis très heureuse, je n’entends pas les applaudissements, tellement l’émotion est forte à ce moment. Le maire fait son discours, arrive le moment du "oui".
D’un coup, je me dis qu'on ne peut pas rester normal. Vite, il faut que je fasse une bêtise : je me retourne vers les convives et là, je leur demande leur avis. Quelques rires partent, et un ami crie: "réfléchis Yvon, tu as encore le temps". Tout le mone rit. Je me retourne en regardant le maire et, avec un haussement d’épaules, je réponds : « ben oui ! » Il pose la question à Yvon. Avant même qu’il réponde, on entend une voix cassée à moitié prise par le rire : « non », suivi d'un grand : « oups, j’ai parlé trop fort » ! C'était sa mère, qui était pliée de rire. Là, Yvon répond à son tour : « ouais, enfin, je veux dire oui ». Pour continuer dans nos différences on se serre la main, puis après vient le bisou. On nous offre un olivier, symbole de chez nous. Le maire demande aux invités de partir sur la gauche, ils sortent, on sort et là on les voit tous à droite ! Le grand moment, on attend qu’ils passent et repassent et enfin on sort.
Et là, le fou-rire nous prend, ma grande crie, car bien entendu le responsable des tubes avec des pétales les avait oubliés à la maison. Pour le coup, le parterre de la mairie est resté propre. Comme on leur avait demandé quelques temps auparavant, tous les invites ont mis les chapeaux en l’air pour les hommes, les ombrelles pour les femmes, ainsi que leurs poignées, où était déposée une fleur. C'était une belle allée !
Après quelques photos, quelques rires, quelques partages, direction le temple bouddhiste. Tout le monde a été transporté par la magie de ce lieu, non pas par l’énergie mais par sa beauté, ses statues et ses couleurs. Le moine les a emmenés au Vietnam, avec son chant qui pour le coup a duré plus de 30 minutes, il était plus long que d’habitude. Les offrandes de fruits et fleurs sont déposées au pied des statues de la part de nos convives pour bénir notre union. A la fin de la cérémonie, la secrétaire nous offre un bracelet béni la veille par le vénère et nous passons aux alliances.
Croyant la cérémonie terminée, nous demandons à nos invités de rentrer. A notre tour de leur faire un cadeau. Durant des jours entiers, nous avons fabriqué des cabochons avec une photo de la statue de bouddha prise en Thaïlande, montés sur chaine pour chacun de nos invités, adultes et enfants, nous en avons laissé aussi au temple pour le personnel. Une collation a ensuite été offerte à toutes les personnes : boisson froide ou chaude, petit gâteau et bonbons !
Le photographe a été enchanté du lieu nous a demandé de faire nos photos au temple, mais également pour les invités. Et nous voilà pris dans un élan de pose par-ci, pose par-là, et des bêtises dites par-ci, et par-là... En tout cas, nous avons bien ri durant cette séance photo : on attend le résultat, qui nous fera rire encore et encore.
Voilà les moments parfaits de notre mariage.
Et petite confidence, entre nous, nous nous sommes sentis mariés non pas à la mairie mais au temple réellement, car c’est nous cela !
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