Le mariage de Hugo et Clémentine à Villecroze, Var

Le van est chargé des costumes et robes, c’est moi aux commandes car monsieur n’a pas encore fini d’écrire son discours. 50 minutes de route avant d’arriver au domaine. Rien que de penser à mon entrée à l’église, j’ai les larmes aux yeux. Menteuse. Je pleure. Deux fois.

10 heure, arrivée au domaine de la Rotonde. Ma team de girls m’y attend avec leurs hommes, mon père et toutes ses plantes et le père d’Hugo sont là. Tout le monde est prêt pour les installations : les cadeaux des invités sur ce présentoir, la caisse avec tout le matos pour l’urne sur cette table derrière la table d’honneur, on va installer toutes les photos de famille et l’arbre généalogique on les met plutôt du côté du cocktail avec toutes les photos de mariage dont celle de mon arrière-grand-mère en 1940 et ici on met la valise temporelle : tout le monde pourra y glisser un souvenir de cette journée, on y ajoutera deux bouteilles de vins de garde et des petits cadeaux qu’on ne rouvrira que dans dix ans ! Les employés du domaine sont surpris de voir tout ce monde s’agiter autour de ces ateliers, ils viennent à leur tour regarder ce que nous avons installé et semblent aussi sous le charme de ces petites attentions faites aux invités. Tout le monde pourra se retrouver soit sur l’arbre généalogique soit sur la carte de France où nous avons mis des photos de nos amis avec la ville où nous les avons rencontrés.

10h30 la coiffeuse arrive, et c’est parti pour la préparation des demoiselles. Une fois que les ateliers sont tous installés, Laurie vient me chercher : tout est prêt, je n’ai plus qu’à m’occuper de moi. Je prends une douche fraîche, je m’assois dans le canapé du gîte du domaine dans lequel nous sommes installées et les girls s’occupent de moi ! On trinque au champagne, on mange des petites olives, du cake et du chocolat. Pendant que Fiona me fait les ongles, Claudia et Leila arrivent… mes plus vieilles amies d’enfance. Heureusement que je ne suis pas encore maquillée. Entre deux couches de vernis, ma sœur me tend la gazette de la Rotonde où mes amies et cousines ont rédigé des petits articles. Vous pouvez me repasser le paquet de mouchoirs s’il vous plait ? Au fur et à mesure, mes amies sont maquillées et coiffées, quelle clique !

Je monte à l’étage du gîte où sont installées la maquilleuse et la coiffeuse. Elles terminent de s’occuper de mes amies. Je m’installe sur le canapé, et souffle un peu. Il est 12h30, la photographe arrive. July : je l’ai rencontrée au mariage de Laurie. J’avais adoré je la voulais pour mon mariage. Elle se pose avec moi dans le canapé, on se tutoie immédiatement et on fait un petit point de comment ça va se passer ; elle me pose quelques questions et en 2 minutes, elle sait exactement comment elle va s’organiser. Elle file prendre les premiers clichés de mon homme qui se prépare dans la suite nuptiale ! Ca y est c’est mon tour d’être chouchoutée. L’assiette de cake aux olives sur les genoux, Heingo s’occupe de mes cheveux et Maëva de mon visage. Ça y est, le temps d’arrête, je me laisse enfin porter. Le moment est calme et me fait beaucoup de bien. Maëva et Heingo s’entendent bien et me font me sentir bien. Je vois par la fenêtre que les invités commencent à arriver : et oui il est 13h55, le domaine vient juste d’ouvrir ses portes aux invités. Ils sont tous plus beaux les uns que les autres et semblent tous sereins. Je vois également le fleuriste passé en bas mon bouquet dans les mains ! J’entends mes copines au rez-de-chaussée qui le saluent et récupèrent le bouquet.

La photographe revient, me retire mon assiette de mes genoux pour prendre en photo cet instant beauté. La maquilleuse me propose de prévenir ma mère pour venir me faire enfiler ma robe. C’est vrai que je n’y avais pas du tout pensé ! Ni une ni deux ma sœur appelle ma mère, elle est sur la route et sera là dans 15 minutes. Timing parfait. C’est vrai que j’ai tellement voulu préserver ma maman du stress du mariage que j’avais oublié ce type de chose… et puis naturellement grâce à Maëva et à tout, des moments comment ça se sont déroulés alors que je n'y avais même pas pensé !

Lorsque les invités arrivent – parfois du fin fond de la Bretagne – ils tombent rapidement sous le charme de ce lieu qui incarne à lui tout seul la Provence. Après avoir franchi l’enceinte en pierre, ils longent un champ de lavande (un peu en fouillis en premier regard, mais tellement de charme, et des photos magnifiques à la clé !), puis passent entre les cyprès et pour arriver face à une magnifique bâtisse en pierre. Arrivés à la fontaine - la fameuse rotonde -, ils sont accueillis par Sonia qui les guide vers leur gîte dans la bâtisse en pierre ou vers un des dix tipis. Ils peuvent y déposer leurs valises, se rafraîchir avant de filer vers l’église : le rendez-vous à Tourtour est à 14h45 pour un début de cérémonie à 15h.

Pendant que je les vois passer sous ma fenêtre c’est le moment tant attendu d’enfiler ma robe. Après avoir hélé ma mère pendant 10 bonnes minutes, la voilà qui ramène sa frimousse toute joyeuse d’avoir déjà croisé du monde. Je présente alors la robe à ma mère qui après un petit instant d’émotion me demande :

-Mais comment tu vas faire pour l’enfiler ?

-T’inquiète maman y’a une fermeture éclair sur le côté !

-Tu l’enfiles par le bas tu es obligée là…

-Non non avec la couturière je l’ai toujours passée par le côté.

-Ah non là tu peux pas, en plus ça va trainer par terre !

-Bon ok maman comme tu veux.

Et voilà que j’enfile cette robe magnifique – il faut le dire – concoctée par une couturière du tonnerre située en Normandie.

A peine enfilée, maman file à l’église. La moitié de mes girls ont déjà filé aussi pour accueillir la famille et les amis à l’église. Elles avaient plusieurs missions chacune : deux étaient chargées de décorer les chaises des mariés, une devait payer l’organiste (oui oui il y a un mini orgue à l’église de Tourtour !), deux autres devaient distribuer les petits sacs de jute aux invités (dedans ils trouveront, le livret de messe, un sachet de lavande, un tube de bulle, une petite bouteille d’eau pour se désaltérer et enfin, l’une avait pour mission de distribuer les missions du jeu du killer ! Trois girls étaient toujours au domaine. Leur mission : décorer la voiture des mariés, une Renault Floride de 1962, surprise du marié pour la mariée. Trop classe ! Du coup, les girls sont là pour le moment magique où le papa découvre la future mariée ! Que d’émotion. Sur les photos aucune doute, le papa et la mariée ont les mêmes yeux. Et hop on grimpe dans la voiture : le papa et la photographe à l’arrière, le chauffeur de la Floride et la mariée à l’avant. 20 minutes de calme à profiter du paysage, du soleil et des cigales 500 mètres avant d’arriver à l’église, la photographe descend de la voiture pour aller prévenir de l’arrivée de la mariée. Le chauffeur propose à papa de monter devant pour conduire sur les derniers mètres et je passe à l’avant. Nous attendons 5 minutes, petit moment tranquille entre père et fille. J’observe mon papa tout beau dans son costume avec un nœud pap et un mouchoir de poche verts, la touche de vert que l’on a donné pour chacun des invités. Tiens c’est marqué 39-42 sur son mouchoir de poche.

-Papa c’est une chaussette que tu as dans la poche ?

-Eh oui ! J’ai oublié le beau mouchoir à la maison et j’avais cette chaussette pile poil du bon vert.

On éclate de rire ; je jette du coup un œil à ses vraies chaussettes : de magnifiques chaussettes avec des petits dinosaures dessus. Ça c’est mon papa à moi.

Et hop c’est le moment d’y aller. Les papillons s’affolent dans mon ventre et on arrive jusque devant l’église. Hugo au bras de sa mère est de dos. Céline – sa mère – se retourne pour nous jeter un coup d’œil et nous lancer son plus beau sourire. Je vois quelques têtes à l’intérieur de l’église qui essaient de voir à quoi ressembler la mariée ; mon père sort de la voiture pour m’ouvrir la portière. Le padre, frère Youssef, s’approche de moi et nous dit : « Je vais me mettre à l’entrée de l’église, vous vous approchez, je vous salue et ensuite j’entrerai dans l’église et ce sera votre tour ». C’est parti !

Je m’approche de l’entrée de l’église, je place ma robe correctement derrière moi, papa me file un coup de main et se met à mon bras. L’organiste joue : Chjara est entrée avec les bagues en premier tout à l’heure, puis Hugo et Céline, Ma mère et Jean-Luc, le père d’Hugo puis c’est notre tour. Nous faisons deux pas avec mon père, nous nous regardons du coin de l’œil et nous éclatons de rire en nous voyant aussi ému l’un que l’autre. Indescriptible comme émotion. Tellement magique. Le chemin pour aller jusuq’à l’autel semble se rétrécir tellement les gens sont penchés pour nous regarder ! J’avance avec papa et je ne peux m’empêcher de regarder les invités qui sont à côté de moi. Ils ont tous de grands grands sourires. Je n’ai pas vu certains depuis plusieurs mois et ils sont tous là et nous regarder, et ils ont l’air aussi heureux que moi. Je vois le beau sourire de mes cousines et de ma tante corse. Mes modèles, toujours aussi belles. Et j’arrive enfin au niveau d’Hugo. Il est ému. Mon père lui fait la bise et quand j’arrive à son niveau, il me regarde avec un grand sourire. Qu’il est beau.

C’est parti pour la cérémonie religieuse. Le padre est un ami et aura fait de cette bénédiction un moment qui nous aura beaucoup plus. Plein d’émotion. Et de rire. En effet, un peu sur mon nuage je n’ai pas forcément lu la bonne ligne au bon moment. Et ça aura fait rire beaucoup de monde !

Sortie de l’église, jet de lavande et de bulles, les gens nous saluent, mes copines viennent voir ma robe de plus près, je suis trop fière de leur montrer mon grand dos nu. Quelques photos et en voiture ! Départ pour un cortège où mon bouquet va perdre pas mal de plumes mais quel plaisir ! Tout le monde suit, on fait de grands signes à tout le monde je suis excitée comme une puce ! Ne tenant pas en place, le chauffeur nous propose de nous faire assoir sur l’arrière de la voiture. On adore et on profite. Petit moment à deux avec Hugo, nous avons le temps de nous faire des bisous et de rire des moments magiques vécus depuis le début de la journée. Arrivés à l’entrée du domaine, le chauffeur nous propose de nous mettre devant le portail et de laisser le cortège devant nous. Cela laisse l’occasion à la photographe de monter à bord d’une des voitures pour notre arrivée au domaine et surtout, nous allons pouvoir saluer et envoyer des bisous à toutes les voitures qui vont passer devant nous en klaxonnant à tue-tête. La dernière voiture passée, à nous de suivre et d’aller jusqu’à la Rotonde.

A droite de celle-ci, un immense arbre ombrage une belle cour où sont installés les fameux ateliers photos et de quoi se désaltérer. Devant une magnifique oliveraie, attendent une magnifique arche installée par le fleuriste pendant que nous étions à l’église. Des chaises installées par le domaine, attendent nous convives pour l’échange des vœux. Face aux invités, l’arche fleurie et les oliviers, s’ils se retournent ils peuvent contempler la bâtisse en pierre d’où nous arrivons avec Hugo sur l’air de I love you. Nous dansons/marchons vers l’arche où Laurie, mon officiante, mais surtout une amie de longue date, débute l’échange des vœux. Un fil rouge de génie imaginé par Laurie, des parents et témoins aux discours plus beaux les uns que les autres et l’on termine par nos discours à nous deux. A nouveau beaucoup d’émotions mais surtout des paroles sincères qui resteront gravées dans nos cœurs.

C’est l’heure de l’apéro ! Le saxophoniste et le Dj lancent des morceaux qui raviront tout le monde, les gens discutent, se régalent au stand italien puis autour du braséro ; commentent les photos, l’arbre généalogique et surtout commencent à relever leur défi ! La photographe a pour mission de photographier tous les couples et les invités que chacun puisse avoir son portrait. Certains veulent des photos avec les mariés. La photographe s’approche de moi : « on en fait une avec eux et dès que j’ai fait le cliché, tu files ! Sinon ils ne vont pas s’arrêter d’en demander ! » Alors je file et vais voir mes cousines, je passe par le photobooth faire une photo avec mes cousins et cousines ; Fabrice, l’homme à tout faire du domaine, m’amène de temps en temps de quoi me régaler. Et c’est l’heure des photo de groupes. July nous rassemble, elle est tellement efficace. Nous avons demandé 3 photos de groupes puis des photos avec les garçons et demoiselles d’honneur avant de passer au moment de la golden hour pour les photos de couple. En deux temps trois mouvements elle nous fait les photos de groupe. Son efficace impressionne toute la famille. Puis les photos avec les garçons et les demoiselles d’honneur. July a plein d’idées, c’est génial on passe un trop bon moments entre amis puis c’est l’heure des photos de couple. Trente minutes pour se retrouver Hugo et moi. Moment à deux, magique. July nous photographe dans l’oliveraie, dans le champ de lavande, au coucher du soleil. C’est magnifique. Nous nous laissons faire, nous profitons de ce moment à deux.

Au retour de la séance photo il est 21 heure, l’heure de passer à la deuxième partie de soirée. Sonia nous guide : les invités vont attendent pour votre arrivée, vous dansez et ce sera l’heure du dîner ! De retour au niveau de la Rotonde, nous partons cette fois-ci en face, sous la grande et belle toile sous laquelle de belles guirlandes illuminent les tables de nos invités décorées des fleurs du fleuriste. Tout simplement magnifique. Nous arrivons en dansant entre nos invités, le Dj – Mika de son prénom – met le feu et voilà qu’il est 21 heures et nous sommes déjà en train de danser !

Mika nous a invités à nous installer à table, chacun trouve sa place. Nous sommes surpris avec Hugo de voir que personne n’est installé en face de nous à table. Fabrice qui nous a vu surpris accourt : c’est pour que tout le monde puisse voir les mariés ! nous dit-il. Eh ben d’accord nous nous installons et nous sommes finalement contents de pouvoir nous poser. A nouveau nous nous racontons les moments que nous préférons. Certains viennent à nous trinquer, nous regardons nous invités qui semblent tous heureux à leur table. Nous croisons des regards joyeux, des clins d’œil. Nous finissons notre assiette et débutons le tour des tables. Puis Sonia vient nous voir : c’est l’heure d’aller vous changer pour votre ouverture de bal ! Ni une ni deux nous filons au gîte, j’en profite pour une douche express, enfile ma robe de la mairie (nous avions fait le mariage civil 3 jours avant le grand jour en tout petit comité) qui se prête parfaitement à la danse salsa que nous avons concoctée avec l’aide de Léa – une professeur de danse en Normandie. Nous arrivons sur la piste de dans où tout le monde nous attend déjà mais surtout où deux chaises nous attendent. Surprise ! Une petite vidéo : la fameuse boulette qui passe de main en main et surtout qui passe aux mains des personnes qui n’ont pas pu venir jusqu’à nous… Merci !

Après ce petit moment, nous nous préparons à notre danse… Les premières notes d’Emiliana se font entendre, nous faisons un pas puis deux, puis nous nous retrouvons à l’envers par rapport au public ! Comment on a fait je ne sais. Comment les invités nous rien capté, je ne sais pas non plus ! En tout cas après un tonnerre d’applaudissements nous nous retrouvons tous ensemble à danser !

Puis Mika nous appelle pour le fromage. Je mange deux bouts avant qu’Hugo ne décide de m’emmener à notre suite nuptiale où m’attendent quelques surprises préparées par mon mari ! Je renfile ma robe pour retourner danser mais surprise ! Toute la famille est réunie pour nous chanter une merveilleuse chanson écrite par Céline sur un air de Cabrel… « On vous aime à mourir »… comment retenir nos larmes ? Après cette magnifique chanson, j’ai l’impression que toute la famille se jette dans nos bras. Et c’est reparti pour danser, danser !

Mika nous appelle à nouveau pour le dessert ! Mes girls ont distribué à tout le monde un petit feu de Bengale. Mika lance Titanium, et tend une télécommande à Hugo : « Tu comptes jusqu’à 3 et tu appuies sur le bouton ». Et hop, en même temps que la musique est à son comble, des feux se mettent à scintiller derrière nous ! On fait semblant de couper le gâteau, je sabre une bouteille de champagne puis Fabrice nous tend une coupe de champagne chacun et nous la buvons d’une traite. Et c’est parti pour manger de délicieux choux à la crème (les mêmes qu’aux fêtes de famille d’antan) et pour mettre le feu à la piste de danse. Je retrouve mes amies sur la piste et je me déchaîne comme jamais !

Toute la nuit, nos invités seront soit en train de tchatcher sous la grande toile, soit en train de se déhancher sur la piste avec la mariée. Quand la musique doit d’arrêter à 4 heures (oui c’est tôt mais on était prévenu), des irréductibles continueront à tchatcher avec les mariés jusqu’à l’aube.

Le lendemain, après un petit cachet d’aspirine, on enfile notre maillot et on retrouve nos convives. Certains sont attablés pour prendre un petit déjeuner. D’autres (beaucoup) seront déjà à l’eau dans la piscine. En effet, si vous franchissez le mur en pierre et en belles vitres juste derrière la grande toile où étaient disposées les tables, vous découvrirez le coin piscine où vous pourrez discuter au frais dans l'eau avec les invités... les premiers à l’eau étaient ceux qui dormaient sous les tipis qui ont vite chauffés sous les rayons du soleil. Nous continuons notre tour de la bâtisse où nous retrouvons une partie de la famille installée au frais sous le grand arbre qui ombrage la cour. Une petite camionnette arrive à 10h30, c’est le camion à pizzas ! Les premières pizzas sont prêtes pour 11h33. Et c’est ravis que les invités auront leur pizza sous la tente ou au bord de la piscine. Pour ma part, je vais vite me glisser dans l’eau de la piscine et tchatche avec mes amis et mes cousins qui barbotent avec moi. Les invités viennent nous dire au revoir. Tous fatigués mais ils semblent ravis d’avoir passé ces deux jours avec nous.

Si je n’avais qu’un conseil à donner aux futurs mariés : lorsque vous avez choisi votre lieu de réception, choisissez les prestataires qui ont l’habitude de travailler avec ce lieu. Lorsque les prestataires se connaissent entre eux, lorsqu’ils sont déjà venus, tout semble couler de source. Ils savent où trouver ce dont ils ont besoin sur le lieu, ils savent vers qui se tourner s’ils ont un problème, ils connaissent les meilleurs coins pour mettre leur matos, pour prendre les photos, les meilleurs moments pour mettre la musique qu’il faut. Ils s’appellent par leur prénoms et ils se parlent entre eux. Aucun prestataire n’est venu nous embêter le jour J. Nous étions les mariés et nous avons été traités comme des rois. Mais surtout nous étions sincèrement heureux.