Le mariage de Johan et Lola à Serviès, Tarn

9h30 : une de mes amies me dit que la maquilleuse et le coiffeur sont arrivés. Un nœud se forme dans mon estomac. Ma chambre d'enfant se transforme en salon de beauté. Ma robe de mariée accrochée à l’armoire. Les robes de mes témoins et amies sur une autre, bijoux, chaussures, accessoires, tout y est...10 h : on commence à me coiffer, je me détends au fur et mesure des gestes faits par le coiffeur. Il est adorable, me rassure et me fait rire. Ma sœur met de la musique, on chante, on rit... puis je passe au maquillage. Ma maman est là. Elle me regarde avec ses yeux remplis d'amour et de fierté. Ne ratant pas une miette de ce qu'on me fait.Soudain on m'amène une orchidée. Mon papa me dit que c'est un cadeau d'une amie à lui qui l'a faite livrée chez nous. Je verse mes premières larmes. Mais certainement pas les dernières.

11h : le photographe et le vidéaste arrivent. Ils ne ratent rien. Au début je suis un peu mal à l'aise mais je les oublie vite. Dans ma chambre c'est l’ébullition. Toute le monde se prépare, s'habille, se fait maquiller, coiffer... elles sont incroyablement belles.

11h45 : il est temps d'enfiler ma robe. L’émotion monte. Ma sœur m’aide. Elle me fait le lacet aidé de son cher et tendre... mes amies pleurent. Elles me mettent mes chaussures, mes bijoux. Ça y est je suis prête. Le coiffeur vient me voir. Me dit que je suis belle. Je pleure...Puis mon papa rentre dans la chambre... les yeux rouges. Il se cache derrière son téléphone pour prendre des photos. Ma maman vient me voir. Toute vêtue de bleue. Elle est magnifique.Je sors de la chambre et je tombe sur mon cousin arrivé tout droit de Nîmes. Il reste sans voix. Je pleure à nouveau.Il est temps pour moi d'aller retrouver mon futur mari pour faire les photos de couple. On m'ouvre la porte de la maison, la voiture m'attends juste devant. Mon père est encore là. Il mitraille...Ma sœur me conduit donc aux photos. Je suis heureuse de partager ce moment si privilégié avec elle. Je l’aime. Elle est belle. Elle me dit qu'elle m'aime... le stress monte au fur et à mesure que les kilomètre défilent.On arrive enfin au lieu de la découverte. Ma sœur me dit de me cacher pour pas que Johan me voit, il passe à pied devant la voiture. Je ferme les yeux pour ne pas gâcher la surprise mais je meurs d'envie de les ouvrir et d'enfin le découvrir. Je me retiens. On me dit que je peux enfin sortir. Mon beau-frère est là. il me dit que je suis belle..Je me dirige sous les arbres vers l'endroit où se trouve mon futur mari.. J'écoute les instructions du photographe et du vidéaste d'une oreille. Tout en regardant la fin de l’allée. En espérant voir mon futur.Alors j’avance. Pas à pas. En marchant je me remémore les 2 ans passés. Les heures de décorations, d'organisations, les essayages, la visite du domaine, les réunions organisations. Et enfin... je le vois. Il me tourne le dos. Il est tellement beau. Tellement beau. Je l’aime. Mais soudain le doute m’envahie. Et si je ne lui plaisais pas ? et s'il était déçu.Alors il se tourne. Il me regarde. Et tous mes doutes disparaissent. Il me dit que je suis magnifique. Qu’il m’aime. Plus rien ne compte. Juste lui et moi. Juste cette famille que nous sommes en train de créer. Le temps s'arrête quelques instant dans cette folle journée.Pourtant le moment passe à une vitesse incroyable.

14h. il est temps de se séparer à nouveau pour aller à la mairie. Je rejoins mon papa qui m'attend pour m'amener en voiture à la mairie. Il me demande si je suis prête. Je lui dis que oui. Alors on part.

14h20 : on arrive à la mairie. Mon père klaxonne. Tout le monde est là. La voiture s'arrête. Mon père vient pour m'ouvrir la portière. Je respire à fond... il ouvre. Je sors. Et là je suis submergée par l’amour. L’émotion. Tout se mélange. Tout le monde m'embrasse, applaudit, pleure. Jamais je n'aurai pensé recevoir autant d’amour.

14h30 : il est temps d'aller se dire oui. La cérémonie est brève car suivie d'une cérémonie laïque. Il n’y a aucune hésitation. Deux grands "OUI" sortent de nos bouches. Tout le monde applaudit. Ça y est. Je suis Mme M.Nous sortons de la mairie, il y a des bulles, des pétales de roses, un soleil magnifique, des gens sublimes, que je n'ai pas vu depuis une éternité... le bonheur c'est donc ça. Ce sentiment de sérénité, d'impatience, ces papillons dans le ventre.S'en suit une cérémonie laïque à couper le souffle. Un maître de cérémonie incroyable, des discours touchant. Des déclarations d’amour. Une décoration comme je la rêvais.

18h : le cocktail commence. Le groupe de musique est formidable, tout le monde danse, chante, rie. Encore. J'essaie d'imprimer chaque instant dans ma mémoire, mais c'est dur, le temps défile à une vitesse folle... Quelqu'un tourne les aiguilles plus vite que prévu. C’est sûr.

21h : l'entrée des mariés dans la salle, on danse, l'ambiance est folle, la soirée va être incroyable.... Tout le monde me félicite pour ma décoration, les attentions. Mon mari me dit qu'il est le plus heureux du monde. Tout est parfait.La soirée est rythmée par un repas gouteux, des animations incroyables, chansons de mes proches, vidéo, jeux, un dj au top. C’est parfait. Mieux que dans mes rêves. Je suis une chanceuse.

À minuit le feu d'artifice... tout le monde est enchanté. Mes beaux-parents m’embrassent. Me disent qu'ils sont heureux. Que c'est parfait.L'ouverture de bal se passe à merveille. Les cours ont payé. Nos amis sont au formidables.Toute la nuit nous dansons, chantons, exaltons.

5h30 : nous allons nous coucher, bien que la fête bâte encore son plein. Une fois dans mon lit, dans les bras de mon mari. Je réalise. Ce n'était pas que notre mariage à nous deux. Mais bien l'union de deux famille. Un moment privilégié, rare, ou la magie touche de son doigts deux êtres et leurs familles. Un moment ou nos amis sont devenus notre famille. Une famille sans laquelle rien n'aurait été possible. Je réalise à quel point je les aime. À quel point j'ai de la chance. À quel point ils sont incroyables.

La vie ne fait pas souvent de cadeaux. Mais quelques fois. Avec du travail et beaucoup de chance. On vit ce moment or du temps et de l’espace. Un moment de rêve. Ou plus rien n’existe. Ou rien n'est impossible.Je me suis donc endormie le 8 juillet emplie de bonheur. Cette journée était parfaite. Et à jamais gravée dans nos mémoires.Profitez de chaque instant. De chaque micro secondes. Car quand on se couche, il ne reste que ça. Et si vous avez de la chance. Ces images de bonheur viendront animer vos rêves.