Le mariage de Nathalie et Alexandre à Ambazac, Haute-Vienne

Nous sortons accueillis par des bulles de savon, puis je regarde mes mains et là, il me manque quelque chose, mon bouquet, mince où est-il ? Je demande ? On finit par reconnaître qu'il est resté à la maison, les témoins ont pris toutes les fleurs et on a oublié mon bouquet... Je le prend bien, on va passer le chercher. On fait le tour du village en klaxonnant à nouveau, on repasse à la mairie en voiture pour récupérer tout le monde, puis le cortège se met en route vers "Le Poudrier" le lieu de réception. Tout le monde suit, on klaxonne on rit, on s'embrasse beaucoup. Je regarde le ciel qui est devenu tout noir. Je suis inquiète, on a prévu le vin d'honneur dehors. Mon frère qui conduit me dit : « ne t'inquiète pas, ça va passer ». Puis d'énormes gouttes se mettent à tomber. Je regarde mon mari médusé. Il pleut très fort. Puis cela se calme. On arrive à une place, mon frère décide de faire le tour pour voir si tout le monde suit. 15 kms à faire, on avait peur de perdre quelqu'un.

On arrive au Poudrier, domaine magnifique près de Limoges, ici il n'a pas plu. Ouf, soulagés. Nous donnons les instructions au serveur, puis on part faire les photos à nouveau ; on rit beaucoup. Puis nous revenons au vin d'honneur, les nuages montent noirs. Un grand coup de vent, je jette mon bouquet, mon homme jette un nounours. Puis une grosse averse nous oblige à plier bagages. Tout le monde prend les plateaux, les décos, et nous allons à l'abri. On trouve çà super. Tout le monde est essoufflé mais souriant, après 10 minutes de pluie le soleil montre le bout de son nez. On discute, on prend des photos, le vin d'honneur est tel que nous l'avions apprécié lors de la dégustation, très bon et copieux. Nous sommes bercés par la musique que nous avions choisie avec notre dj, des morceaux choisis pour faire plaisir à nos convives. Puis, nos invités du vin d'honneur viennent prendre congés. C'est l'heure de rentrer dans la salle du repas, il est 20h45. Nos témoins font rentrer tout le monde. Nous avons le temps d'échanger un peu, nous sommes très heureux. Nous guettons notre musique d'entrée, nous entendons le dj demander de crier pour que nous rentrions, puis les cloches de la musique d'ACDC retentissent. Nous rentrons, très dynamiques, nous faisons le tour des tables sur cette musique. On s'assoie enfin, et là on remarque que l'ambiance commence à retomber, les gens chuchotent, tout le monde à l'air intimidé, il est vrai que la salle de restaurant est impressionnante. Le dj a mis une chanson entraînante. Mon frère se lève, je m'accroche à ses épaules, mon homme s'accroche aux miennes, et nous entamons une chenille. Tout le monde fini par se lever, le ton est donné. L'entrée est servie et l'ambiance est sauvée. Nous nous embrassons et commençons à déguster. Les jeux mettent de l'ambiance, et on ouvre le bal sur « Je l'aime à mourir », version Francis Cabrel. Nous enchaînons sur un medley de plusieurs chansons que nous aimions, ainsi qu'un rock que malheureusement je massacre car ma traîne me gêne. Nous rions, on nous applaudie. Ca a plut. Nous dansons et jouons aux jeux que le dj a prévu. Les plats se suivent, entrée, galetou de foie gras et magrets de canard, poisson, noix de saint jacques, viandes duo de bœuf et veau fromage, salade, et les desserts qui arrivent sur la musique du Pearl. Les fusées illuminent la table des desserts, pièces montées de macarons, gâteaux au chocolat, fraisier, fontaine de chocolat ; nous buvons le champagne enlacés. Puis, nous sommes invités à manger les desserts, suivi des cafés. On nous demande de sortir, nos témoins allument des lampions, c'est super beau.

Nous dansons, nos invités sont ravis, ils viennent nous remercier avec le sourire, nous sommes très heureux. Puis ils partent chacun à leur tour, on reste à 6 sur la piste de danse, jusqu'au bout de la nuit. Fatigués, nous demandons au dj d'arrêter la musique. Nous allons dormir dans notre chalet dans le domaine, nous sommes seuls avec notre petit Elton. Le chalet est très beau. Nous passons une nuit inoubliable. Lever à 10 h. Petit déjeuner avec ceux qui ont dormis sur place. Puis nos invités reviennent pour le brunch, il se met à pleuvoir, nous passons l'après-midi dans la salle du Poudrier, puis c'est l'heure. Déjà fini, un petit pincement au cœur. Voilà, ça fait deux mois aujourd'hui, et nous sommes vraiment très heureux.