Le mariage de Simon et Sophie à Syam, Jura

Le Jour J arrive et le moment d’enfiler ma robe de mariée. Ma mère et ma sœur devaient être avec moi. Ma sœur était bien là, mais en cherchant ma mère, on la voit devant la salle de réception, en short, en train de discuter avec des invités. En plein stress, on l’appelle pour qu’elle se change et me rejoigne. Et ça y est, c’est l’heure de porter cette robe, qui a été modifiée pour qu’elle corresponde exactement à ce que je voulais. La traîne est magnifique ! Aucune larme, je suis tellement émue que je ne pleure pas moi qui suis très émotive.

Mon père et moi, on entend la musique se lancer. Comme il tombe des cordes, on est à l’intérieur d’une magnifique villa, et on arrive dans la salle de cérémonie en descendant un escalier. C’est magique. Du haut des escaliers, je vois mon futur mari de dos, il est tellement beau ! Et je panique, je ne reconnais pas le passage de la musique sur lequel je suis censée entrer. Je crois qu’il est déjà passé alors je presse mon père pour accélérer. Mais ma traîne s’enroule à chaque marche, mon père doit la dérouler sur les dernières marches pour l’entrée dans la salle. Finalement, j’étais très en avance sur la musique. Mais on s’en fiche, on oublie tout à ce moment-là et juste voir mon futur mari me regarder entrer dans la salle est magique. La salle est trop belle, l’arche est majestueuse, tous nos invités sont sur des balcons au-dessus de nous et nos familles proches sont face à nous. C’est merveilleux. Danièle, notre officiante est exceptionnelle. Elle a aidé à installer les invités et émeut tout le monde par ses paroles. On enchaîne les discours, l’échange des alliances, les vœux et c’est le moment de sortir. La pluie s’est arrêtée. Les invités lancent des pelotes de laine pour tisser des liens sur la musique du French Cancan et on passe dessous sur Somebody to Love de Queen. C’est génial ! Tout le monde se prend au jeu.

Ensuite les invités se dirigent vers le vin d’honneur, où ils nous acclament avec toutes sortes d’accessoires bruyants (merci l’euro 2024 pour les klaxons et les sifflets). On mange vite fait un bout de jambon et on boit un verre de champagne et on prend déjà toutes les photos de groupe. On réussit à discuter avec quelques personnes et à boire un autre verre mais c’est déjà le moment d’aller prendre les photos de couple. Quand on revient, on a presque 30 minutes de retard sur l’entrée en salle, oups ! Mais le vin d’honneur est un succès avec un bar à jambon et à tapenades, du punch et de la bière.

La soirée passe à une vitesse folle entre notre entrée sur Grease, le jeu du Elle et Lui, un bingo organisé par ma sœur, un blind test, une chanson chantée par nos parents et un diaporama créé par nos sœurs et témoins.

Je touche à peine à mon repas pourtant délicieux. Et c’est le moment de l’ouverture de bal. On commence par un slow assez lent alors pour qu’il soit moins long, on sort de la salle et on entre alors que la musique commence. On traverse toute la salle sous les scintillants des invités et on commence notre slow lorsque la chanson est déjà bien entamée. Elle est en norvégien, nationalité de mon mari, alors il m’explique les paroles pendant qu’on danse. Et puis la musique s’arrête et la fête commence vraiment. On danse le rock sur J’irais où tu iras de Céline Dion et Jean-Jacques Goldman. Les invités adorent et nous rejoignent sur la piste à la fin de la chanson pour la suite de la fête.

On termine à 6h30, après avoir regardé le soleil se lever.